Nouveaux avions, cargo, climat… Les prévisions d’ATR sur le marché de l’aviation dans vingt ans
Selon les prévisions de l’avionneur franco-italien ATR, il faudra 2 450 nouveaux turbopropulseurs dans les 20 prochaines années, surtout pour remplacer des vieux avions.
Malgré la crise sanitaire, la demande en transport aérien est en constante augmentation. Le transporteur franco-italien ATR estime qu’il faudra 2 450 nouveaux turbopropulseurs dans les 20 prochaines années. Ils permettront de « répondre à la demande croissante de liaisons régionales et à la nécessité de réduire les émissions du transport aérien », explique le constructeur dans un communiqué du mardi 19 juillet.
« La demande proviendra principalement de la modernisation de la flotte des compagnies aériennes pour répondre aux normes environnementales les plus strictes, et proposer un transport aérien à la portée de tous. Sept nouveaux avions sur dix seront destinés au renouvellement d’appareils, les autres permettront d’améliorer la mobilité et la connectivité régionale à travers de nouvelles liaisons », selon Fabrice Vautier, directeur commercial d’ATR
Les prévisions montrent une « importante croissante du fret aérien »
Les turbopropulseurs représentent aujourd’hui environ 40 % de la flotte d’avions destinée au transport régional de passagers. ATR estime qu’il y a 1 950 turbopropulseurs de 30 sièges ou plus dans le monde. Selon les prévisions de l’avionneur, il y en aura 2 660 dans 20 ans. Ce qui représente une augmentation de 36 % de la flotte mondiale de ce type d’appareil. La hausse la plus importante concernera les régions Asie-Pacifique, Chine et Amérique latine.
« Les prévisions soulignent également l’importance croissante du fret aérien. Les avions-cargos jouent désormais un rôle primordial pour soutenir les communautés régionales, notamment en raison de l’accélération de l’économie digitale et de l’e-commerce », note ATR. « Dans la mesure où les turbopropulseurs représentent 94 % des avions-cargos régionaux, les prévisions soulignent une opportunité importante pour le secteur. La flotte mondiale d’avions-cargos devrait passer de 380 en 2021 à 550 en 2041, soit une hausse de 45 %. »
Les questions liées au climat et aux cadres réglementaires devraient aussi avoir un rôle dans le besoin de nouveaux avions. « L’augmentation du prix du carburant, la taxation croissante du carbone, ainsi que la demande accrue des passagers pour des voyages à faibles émissions sont autant de facteurs qui poussent naturellement le secteur aérien à favoriser les avions à faible émission de carbone, notamment les turbopropulseurs », note ATR.
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